Les déclarations du Président de la République remettant en cause le financement des allocations familiales dans le cadre du « pacte de responsabilité » qui exonère le patronat de ce financement à hauteur de 30 milliards d’euros, vont conduire le gouvernement à aggraver la politique d’austérité. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont être ponctionnés sur les services publics. Il est question de geler l’avancement des fonctionnaires et/ou de supprimer des dizaines de milliers de postes. Ce sont donc les salariés des services publics et les usagers qui feront les frais de cette politique.
Nos organisations estiment qu’il y en a assez :
– du blocage des salaires des fonctionnaires pour la 5ème année consécutive,
– des dotations de postes insuffisantes pour répondre aux besoins,
– des tentatives de remettre en cause nos obligations de services, notre statut de fonctionnaire d’Etat et nos garanties statutaires,
– de la territorialisation de l’école permise par la réforme des rythmes scolaires induisant de fait une concurrence entre les écoles et l’annualisation du temps de travail des enseignants.
Nos organisations s’inscrivent dans l’appel à la grève nationale interprofessionnelle du 18 mars prochain.
Nous constatons que le Ministre de l’Education nationale est non seulement resté sourd aux revendications, mais qu’il continue dans la voie de la remise en cause de l’Ecole de la république et de ses enseignants.
D’ores et déjà, nos organisations SNUDI FO 49, SNUipp FSU 49, SUD éducation 49 appellent les professeurs des écoles à se mettre en grève le 18 mars prochain
– MANIFESTATIONS :
NB* : La grève intervient deux jours après la rentrée. Le mieux est d’envoyer sa déclaration d’intention de grève et d’informer les familles avant les vacances.