À cette rentrée scolaire, l’Environnement Numérique de Travail utilisé par les établissements,
appelé communément E-lyco 3, rencontre de nombreux dysfonctionnements, mettant
personnels, parents d’élèves et élèves dans l’embarras.
En effet, à l’issue de l’appel d’offre, le rectorat et les collectivités territoriales gérant les
collèges et lycées ont décidé de changer de prestataire, en partie par choix financier. Cet Elyco
n’a rien de presto bien au contraire, d’autant plus qu’il n’est toujours pas opérationnel !
Il lui manque notamment un module « vie scolaire » ce qui a obligé des établissements à en
acheter un sur leurs fonds propres. La FSU demande aux collectivités territoriales de prendre
à leur compte ses achats imposés.
Si la FSU Pays de la Loire et la FCPE Pays de la Loire n’émettent aucune critique sur le travail
effectué par les informaticien.nes du rectorat et le personnel compétent des collectivités,
elles ne peuvent que continuer d’alerter sur la gabegie d’argent public et sur les bugs
informatiques encore présents.
De plus, toutes les données sont stockées par la société AWS (Amazon). La FSU et la FCPE Pays
de la Loire dénoncent un choix qui n’assure dans ces conditions aucune protection aux
données personnelles des utilisateurs.
La FSU Pays de la Loire a déjà alerté le rectorat le 17 septembre lors d’un Comité Technique
Académique ; elle reste vigilante sur le fonctionnement d’E-lyco 3 et sur les remontées des
enseignant.es, les premiers touché.es par ce logiciel défaillant.
Force est de constater que le recours à des entreprises privées n’est pas la panacée et ne
répond pas aux problématiques de l’enseignement public. Pour la FSU et la FCPE Pays de la
Loire, le dysfonctionnement actuel de l’ENT E-Lyco en cette rentrée démontre l’urgente
nécessité de faire prévaloir partout en la matière un service et des outils publics.