Alors qu’il pouvait en juillet augmenter le nombre de places au concours le Ministre a fait le choix
de ne rien faire Aujourd’hui, face aux manques, le recrutement de personnels précaires et non
formés est l’aveu que, décidément, rien n’a sciemment été préparé dans l’Éducation Nationale.
Le recrutement de contractuel·les sans formation dans l’académie de Nantes pour trois mois, voulu
par le ministère et le Recteur ne résoudra en rien à la situation de crise vécue dans les écoles
primaires de la région : manque de remplaçant·es, absences liées à la COVID, volonté de
redéployer les personnels de réseaux d’aides ... Le SNUipp-FSU réaffirme qu’enseigner est un
métier qui s’apprend et que personne du jour au lendemain ne peut s’improviser enseignant·e. Ce
recrutement en urgence montre l’incapacité et la non-volonté du Ministère de prévenir les effets de
la crise. Pourtant, le SNUipp-FSU, ainsi que d’autres syndicats représentatifs, avait demandé un
plan de recrutement exceptionnel pour la rentrée de septembre. Aujourd’hui, nous sommes bien loin
de la rengaine d’une rentrée dans la joie. Nous sommes confronté·es à des difficultés pour exercer
notre métier sereinement et correctement et le ministère y répond de la pire des façons. Pourtant des
solutions existent.
Le SNUipp-FSU revendique le recrutement de toutes et tous les admissibles au
concours de professeur·e des écoles. Les élèves et leurs parents méritent davantage qu’un plan
bâclé, qui permette au Ministre de ne pas mettre de moyens dans l’école publique. Ils et elles
méritent un service public d’éducation de qualité disposant des moyens nécessaires à leur réussite.
Quant aux étudiant·es souhaitant devenir professeur·es, ils et elles méritent mieux qu’un statut
précaire les assimilant à des personnels jetables.
Lire l’intégralité de notre analyse (communiqué académique) :